Le Maïs est l'une des cultures les plus importantes au monde. Cependant, comme toutes les cultures, il est menacé par diverses maladies. Les scientifiques cherchent constamment des moyens d'améliorer sa résistance aux maladies. Une approche prometteuse consiste à étudier les parents sauvages du Maïs.
Rendement du Maïs aux États-Unis (en quintaux par hectare) de 1866 à 2016
Source : d'après USDA-NASS, janvier 2017.
Le Maïs et la Téosinte
Le Maïs domestique que nous connaissons aujourd'hui descend d'une plante sauvage appelée Téosinte. Bien que très différentes en apparence, ces deux plantes sont étroitement liées sur le plan génétique.
Les Amérindiens ont domestiqué le Maïs à partir de la Téosinte par sélection artificielle il y a plusieurs milliers d'années.
La découverte de Zea diploperennis
En 1977, le biologiste mexicain Rafael Guzman a découvert une nouvelle espèce de Téosinte appelée Zea diploperennis. Cette espèce s'est révélée porteuse de gènes de résistance à sept maladies virales qui affectent le Maïs domestique.
L'ingénierie génétique et l'amélioration des cultures
Les ingénieurs génétiques ne peuvent pas créer de nouveaux gènes, mais ils peuvent déplacer des gènes existants d'un organisme à un autre. Pour développer des variétés de Maïs résistantes aux Virus, ils ont besoin d'une source de gènes résistants. Dans ce cas, la Téosinte, en particulier Zea diploperennis, s'est révélée être une source précieuse de ces gènes.
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